Les DROM-COM cumulent insularité, éloignement et sous-dotation des services ASE. Les besoins de protection y sont élevés, mais l’offre est plus limitée qu’en métropole.

Données ASE récentes

  • Mayotte : +18 % de mineurs pris en charge par l’ASE entre 2022 et 2024 (provisoire), pression forte sur l’hébergement d’urgence citeturn2search5.
  • La Réunion : plus de 7 000 mesures ASE en 2023, dont 3 900 placements (taux de recours supérieur à la moyenne nationale) citeturn2search8.
  • Martinique / Guadeloupe : hausse des mesures de placement de 6 à 8 % sur 2022‑2024 (rapports conseils départementaux) citeturn2search8.

Défis spécifiques

  • Pénurie de lieux d’accueil (familles d’accueil et foyers) : recours accru aux hôtels ou structures non spécialisées.
  • Isolement géographique : difficulté à transférer les enfants en métropole, coûts élevés de prise en charge médicale spécialisée.
  • Pluridérivation culturelle/linguistique : nécessité de médiation et d’interprétariat.

Initiatives locales

  • Unités mobiles de repérage (La Réunion) pour intervenir dans les quartiers éloignés.
  • Maisons de l’enfance renforcées en Martinique (2024) pour éviter l’hébergement hôtelier.
  • Dispositifs passerelle Mayotte : coopération État/département pour hébergements de courte durée en attendant des places ASE.

Mise à jour : 14 décembre 2025 — sources : DREES (ASE 2024 provisoire), rapports des conseils départementaux (La Réunion, Martinique, Mayotte 2024).

Ressources

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